wilesco
Logos de diverses marques de machines à vapeur et leurs histoires

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Bassett Lowke



En 1890, Wenman BASSETT-LOWKE, après avoir fabriqué des locomotives à vapeur pour la firme de son père, J.T. LOWKE & Son, monta sa propre petite entreprise à Northampton, en Grance-Bretagne. La fabrication de trains commença en 1901 en association avec les marques allemandes BING et CARETTE, qui fabriquèrent respectivement les trains haut de gamme et bas de gamme que la firme anglaise vendait. La première guerre mondiale obligea BASSETT-LOWKE à produire lui-même, mais les liens avec BING furent renoués dès les années 1920. De nouvelles usines furent montées à Edimbourg et Manchester et la gamme offerte ne manqua pas de s'enrichir dès les années 1930, d'autant plus que BASSETT-LOWKE et son associé Henry GREENLY, passionnés de trains et fervents modélistes, commandèrent à BING des modèles d'un haut niveau de réalisme d'aspect et en produisirent eux-mêmes. La mort de BASSETT-LOWKE entraina l'abandon progressif des trains-jouets. La firme ne produisit plus que des trains pour musées et jardins publics. Une nouvelle firme, créée en 1968, reprit le nom et relança les fabrications.
Bing de 1902 à 1937
 
Avant 1902


de 1902 à 1907

 

de 1908 à 1925

de 1925 à 1932
il faut savoir que beaucoup de machines
Allemandes étaient marquées :

"made in Germany" avant1945


et

"made in Western Germany" après 1945

C'est en 1863 que les frères Ignaz et Adolf BING se mirent à tenir un commerce de jouets et d'objets divers pour la
maison, sous la raison sociale Gebrüder BING (BING frères). En 1879 ou 1880, ils commencèrent leur propre production de
jouets et l'entreprise Nurnberger Metall und Lackiertwarenfabrik Gebrüder BING connut une expansion très rapide avant la première guerre mondiale. En 1919, Ignaz meurt et Stéphane BING reprend la direction de la firme, Il s'emploie, avec énergie,
à en faire une des premières entreprises tant par la qualité que par la quantité : de nombreux départements sont installés
en Europe pour produire partiellement les fameux jouets, et le nombre d'ouvriers dépassait dix mille. Mais la crise de1929 lui
fut fatale : Stéphane BING dut en céder la direction et, en 1932, la production de jouets cessa. Karl BUB en reprit une partie.
La gamme de produits offerte par BING était très variée : jouets en "tin plate" de toute sorte, depuis les trains jusqu'aux
automobiles ou aux avions, mais aussi bateaux à vapeur vive, machines fixes à vapeur vive, jouets d'optique, lanternes
magiques, stéréoscopes, etc.
*

Voici un site intéressant avec des machines Bing, cliquez ici

Burnac 1946 à 1949
 


la marque Burnac n'a pas de logo,
voici le dessous d'une base de machine

et ci dessous une boite

 

 
Burnac se trouvait à Stoke-on-Trent, dans le quartier de Burslem, en Angleterre. Apparemment, la fabrique aurait commercialisé un unique modèle de machine à vapeur jouet, un modèle vertical nommé Vulcan, de 1946 à 1949. C’est un petit modèle de machine à vapeur jouet dont la chaudière et le moteur sont tous les deux montés verticalement, le moteur est installé sur la chaudière, au-dessus de l’ouverture pour le brûleur, et la chaudière est montée sur une lourde base en zamak, dont on y trouve dessous les inscriptions "A Burnac Product Made in England". La chaudière était assemblée à l’époque avec plusieurs métaux : certaines étaient complètement en laiton, d’autres étaient faites d’un mélange de cuivre et de laiton (soit le tube était en laiton , le dessus et le fond en cuivre, soit le contraire), et enfin, certaines avaient le dessus et le fond en métal avec le tube en cuivre ou en laiton, d’où, aujourd’hui, le fait de trouver de nombreuses Burnac Vulcan avec un fond de chaudière percé à cause de la rouille. La chaudière est traversée en son centre par un petit tube, qui permet une meilleure répartition de la chauffe. On trouve aussi deux types de niveau d’eau sur ce modèle : le premier niveau est de style Bing, certains disent même que Burnac auraient pû racheter des niveaux d’eau à Bing lorsque cette dernière fabrique a fermé en 1932. Le second est plat, et peint en rouge, comme le volant en zamak, une partie du cylindre ou le disque du vilbrequin.
Quant à l’origine de cette fabrique, il existe plusieurs histoires, mais aucune n’est, aujourd’hui, certaine. La première serait qu’un entrepreneur, après que la Seconde Guerre Mondiale soit terminée, aurait trouvé un énorme stock d’enveloppes d’obus inutilisées pour une bouchée de pain, qui auraient donc servi à la réalisation de la chaudière. Ce n’est qu’une rumeur, mais le diamètre des chaudières Burnac est exactement le même que les enveloppes des obus Bofors AA, soit 40mm. La seconde serait que Burnac fabriquait à l’époque des machines à coudre, et aurait fabriqué ces jouets à vapeur comme activité secondaire.
Märklin de 1856 à aujourd'hui

après 1900

avant 1929

de 1930 à 1954

de 1930 à 1954

ci dessous quelques formes sous laquelle on trouve les logos Märklin

logo d'une n° 402 mobile
datant d'avant 1929

logo d'une mobile nr. 5

magnifique exemplaire de logo d'un modèle
4103/4 vertical de 1919

En 1840, Theodor Friedrich Wilhelm MÄRKLIN s'établit à Göppingen. En 1856, il obtint la citoyenneté allemande et devint un
petit indépendant. Caroline Hettich de Ludwigsburg et Theodor se marièrent en 1859 et il décida de s'orienter vers la
fabrication de cuisines de poupées. C'est pourquoi, l'année 1859 est considérée comme l'année de fondation de MÄRKLIN.
Au début, Madame MÄRKLIN donna un coup de main et s'érigea en une véritable femme d'affaires. Elle écuma toute l'Allemagne
du Sud et l'Autriche pour apporter elle-même la marchandise. La firme s'étendit et fut rapidement confrontée à un manque de
place.
Cependant, en 1866, Th. F. W. MÄRKLIN disparaît tragiquement dans un accident, ce qui signifia plus ou moins la fin de la
jeune société MÄRKLIN. Madame MÄRKLIN reprit le flambeau, seule, et après quelques années noires, les fils de Theodor,
Eugen et Karl, reprirent la société pour en faire la Gebrüder MÄRKLIN.
La gamme est constituée de cuisines de poupée, de voitures, de bateaux, de moulins à vent, etc. Lors de la Foire de
Printemps en 1891, MÄRKLIN présente le premier système de train miniature, composé d'une locomotive à mécanisme
d'horlogerie et d'un réseau de voies en forme de huit. C'est la qu'est né le train miniature, mais pas seulement en tant que
train dans son ensemble. Ce premier réseau, dont seront issues toutes les échelles, jette les bases du modélisme ferroviaire.
Très vite, d'autres trains voient le jour, mus par la vapeur et alimentés par de l'alcool à brûler. En 1895, MÄRKLIN arrive avec son premier train électrique, chose pour le moins étrange puisque Göppingen n'a été équipé à l'électricité qu'en 1900 ! Les premiers trains miniatures, qu'ils soient à vapeur, à mouvement d'horlogerie ou électriques présentaient leur lot de défauts au niveau du mécanisme d'entraînement. Les locomotives à mouvement d'horlogerie démarrait rapidement mais abandonnait après quelques tours. Les locomotives à vapeur chauffaient rapidement et n'étaient pas réglable au niveau de la vitesse, ce qui pouvait présenter quelque danger dans les courbes serrés. Le train continuait à tourner tant qu'il y avait de l'alcool. Les ensembles de trains électriques étaient branchés sur un réseau électrique local, la plupart du temps en 110 ou 220 Volt, protégé uniquement par deux résistance à lampe. Un contact direct avec les rails n'était, la plupart du temps, pas très agréable !
A partir de 1926, le train miniature devient plus sûr et plus facilement manipulable grâce à l'apparition sur le marché du système 20 volts. Le catalogue de MÄRKLINétait rempli de jouets de toutes sortes, s'inspirant des progrès techniques de la vie de tous les jours. Locomotives à vapeur, maisons de poupée, ustensiles de cuisines, manèges, voitures, avions, bateaux et boites de construction métallique. Les ingénieurs en herbe découvraient de manière ludique à partir de 1914 ce que signifiaient mécanique, mouvement de levier et transmission.
Le changement le plus marquant n'apparut qu'en 1929 : les boites de construction en métal jusqu'alors de couleur noire et laiton devinrent rouges, vertes et bleues, qui restèrent d'actualité jusqu'à leur disparition en 2000. Autour de 1950/1960, les boites de construction métalliques ont le même statut que les trains électriques dans la chambre des enfants. Les pièces détachées sont souvent utilisées pour agrémenter le réseau, sous la forme de ponts, de pentes, de grues ou de marchandises en vrac.
Au changement de siècle, le train n'était qu'une petite partie de l'assortiment complet. Ce qui changea en 1935 avec l'apparition de l'échelle 00 (1:87). A ce moment, les rails pouvaient être posés sur une table. Si, auparavant, on montait le réseau au sol pour la Noël, on pouvait maintenant le faire rouler toute l'année. A partir de 1950, cette échelle devient l'échelle H0. On arrêta la production de l'échelle 0 en 1954. L'époque du modélisme ferroviaire en tôle semblait toucher à sa fin. En 1969, MÄRKLIN lança la nouvelle "voie 1", la même échelle que feu l'échelle 0, mais faisant l'objet d'une autre méthode de fabrication.
Le summum de la réduction d'échelle fut présenté à la Foire Internationale du Jouet de Nuremberg en 1972 : le mini-club. Avec une échelle au 1:220ème, il fut introduit immédiatement dans le "Guiness Book des Records". 1984 vit l'apparition du système Digital. Jusqu'à 80 locomotives et 256 aiguillages et/ou signaux peuvent être pilotés simultanément. Il est quasi impossible pour quelqu'un de piloter un tel réseau, mais la possibilité de piloter réseau par le biais d'un PC ouvre de nouvelles perspectives.
On assiste en 1994 au retour des modèles de train en tôle avec l'apparition du MAXI. Complètement fabriqué en tôle, le MAXI constitue les modèles d'entrée de gamme de la voie 1, avec le charme et la nostalgie des trains miniatures des années '30. Adapté aux enfants, il fait l'objet de la convoitise du collectionneur adulte. En 1995, MÄRKLIN opère un retour aux sources : on propose une réplique d'un landau de poupée et d'une cuisine de poupée. *

Voici un site intéressant avec des machines Märklin, cliquez ici

Doll

1898 à1900

1900 à 1904

1898 à 1936

1935 à 1938

La marque allemande, fondée en 1898 par Johann SONDHEIM et Peter DOLL, produisit des machines à vapeur vive et les
petites machines outils qu'en général ce genre de machine anime. Après la première guerre mondiale, Max BEIN rejoignit les
deux associés et la gamme de jouets sélargit avec des trains et des jouets à mécanisme d'horlogerie. La grande firme de
trains FLEISCHMANN reprit toute la fabrication en 1938
. *

Voici un site intéressant avec des machines Doll, cliquez ici

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Carette

1938 à1904

1898 à 1904

1905 à 1917
 
 
 
 


1905 à 1917



Décalcomanie Carette

Le français George CARETTE émigra à Nuremberg et y installa une petite usine de jouets en 1886. Il sous-traita alors pour
BING, grâce à l'aide financière du brasseur HOPF. Puis il lança ses propres produits et proposa, en 1893, le premier train
électrique que l'on vit tourner à l'exposition universelle. La marque se fit connaitre pour ses automobiles, ses bateaux, ses
avions et ses machines à vapeur. Une collaboration avec BASSETT-LOWKE fut entreprise pour la construction des voitures à
voyageurs de cette firme anglaise grâce à son ami et associé Paul JOSPEHTAL. Mais CARETTE dut rejoindre la France lors de
la déclaration de la guerre en 1914 et son associé ne put, une fois la paix revenue, relancer l'affaire.

Karl BUB entreprit de fabriquer des jouets à Nuremberg en 1851. Ses trains mécaniques et électriques devinrent un succés
au début du XXème siècle après avoir longtemps réalisé des jouets simples en fer-blanc. Une association avec CARETTE
exista, et BUB reprit la fabrication des trains CARETTE après que ce dernier, de nationalité française, dut quitter l'Allemagne
en 1914. La prospérité de la firme fut très grande dans les années 1920, et la reprise des productions BING en faillite en 1930
donna à Karl BUB une position de tout premier rang en Allemagne avant la dernière guerre. Après les hostilités, la reprise se
fit dans des conditions difficiles du fait de la destruction des usines et la marque ne retrouva jamais l'essor des années 1920
et 1930 ; elle cessa de produire en 1967, semble-t'il.
*

Voilà un site très intéressant avec des machine Carette, cliquez ici

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Joseph Falk

1900 à 1935

1900 à 1935

1932 à 1935


Un employé de CARETTE lança lui-même sa propre fabrication, en Allemagne, en 1897, Joseph FALK. Il se distingua en
construisant de remarquables machines à vapeur vive avec leurs accessoires (petites machines-outils entrainées par la
machine à vapeur). Il reprit la fabrication de bateaux, et autres jouets de SCHOENNER avant de céder sa firme à
Ernst PLANK en 1935.
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Ernst Plank

1866 à 1932


logo d'une machine de 1902


logo d'une machine de 1895,
sur la plaque de la machine on pouvait lire
le n° de patente
"D.R.P. No 137178 D.R.P. No 188563"

Voici un nom très connu des amateurs de jouets anciens. Ernst PLANK créa son entreprise à Nuremberg en 1866 et lança
une fabrication de machines à vapeur fixes et de lanternes magiques. En 1890, des trains à vapeur vive, puis à mouvement
d'horlogerie, furent ajoutés au programme et la production de jouets l'emporta définitivement sur celle des appareils d'optiques, vocation initiale de la firme. Des trains électriques suivirent peu après, et l'entreprise, forte de ses cent vingt employés,
sortit, en 1899-1900, quelques 150000 lanternes magiques et 80000 machines à vapeur fixes, locomotives et bateaux.
Après le début du siècle, Ernst PLANK ajouta, à ses locomotives des systèmes plus complets en matière de chemin de fer
avec un choix plus riche en matière de voitures et wagons, et surtout des accessoires. La locomotive, dite "patte de cygogne"
(storchbein) parcequ'elle avait l'air de reposer en équilibre sur ses grandes roues arrières, une des meilleures ventes de la
firme, fut copiée par la concurrence. Les années 1930 virent de graves difficultés financières; les frères Hans et
Fritz SCHALLER la reprirent en main et produisirent des appareils de projection de cinéma pour enfants. Les activités cessèrent au moment de la guerre.
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Shoenner
 

1875 à 1917

1875 à 1917
 
Jean SCHOENNER ouvrit sa firme en 1875 à Nuremberg et fabriqua des lanternes magiques et des machines à vapeur fixes. En 1887, il proposa un train mécanique, puis à vapeur. La firme prit de l'importance puisque les chiffres de production, pour 1888, sont de l'ordre de 57000 jouets, et atteignirent plus de 300000 l'année suivante, avec 250 employés. La dernière mention de la marque, sur les registres du commerce de Nuremberg, date de 1904, et la production aurait cessé peu après, bien que l'on retrouve certains modèles SCHOENNER chez FALK jusqu'au début de la première guerre mondiale. La marque réalisa les plus belles locomotives à vapeur vive qui soient, certaines pour l'écartement IV, mesurant près d'un mètre de long avec leur tender et leur très belles décorations. Malgré de tels modèles exceptionnels, la marque disparut du souvenir des amateurs et l'on attribue souvent à BING ce que l'on retrouvait de SCHOENNER avant que, ces dernières années, justice soit rendues par des auteurs spécialisés.
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Fleischmann
 

1898 et après
 

1939

1930 à 1950
1945 à ce jour

cette étiquette était sur ma Fleischmann 125/4 de 1960
mais c'est bien sûr le logo des trains "HO"

Toujours aussi connue pour ses trains électriques; la firme fut fondée par Jean FLEISCHMANNà Nuremberg en 1887 pour la
fabrication de petits jouets en fer-blanc dont essentiellement des bateaux, des canards ou des poissons flottant réellement.
Certains étaient équipés d'un aimant permettant de faire avancer les jouets sur l'eau en les attirant. La firme STAUDT est
rachetée en 1928 et les automates, les boites à musique de cette dernière sont intégrés au programme FLEISCHMANN.
Les productions de DOLL sont reprises peut avant la seconde guerre mondiale, avant que la firme ne se tourne définitivement
vers la production de trains en écartement O, puis surtout HO

La marque allemande, fondée en 1898 par Johann SONDHEIM et Peter DOLL, produisit des machines à vapeur vive et les
petites machines outils qu'en général ce genre de machine anime. Après la première guerre mondiale, Max BEIN rejoignit les
deux associés et la gamme de jouets sélargit avec des trains et des jouets à mécanisme d'horlogerie. La grande firme de
trains FLEISCHMANN reprit toute la fabrication en 1938
.

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Weeden de 1880 à1952
Weeden
La compagnie Weeden fut fondée dans les années 1880 par William Nye Weeden aux Etats-Unis, à New Bedford, une ville située dans le Massachusetts. La compagnie fabriquait d’abord des lampes à pétrole et des objets ménagers en fer blanc. De par ses relations, il vient à rencontrer le propriétaire du magazine Youth’s Companion (qui était un magazine pour enfants publié à Boston entre 1827 et 1929), car ce dernier aimerait augmenter le nombre des abonnements à son magazine en offrant en supplémant une machine à vapeur jouet très peu chère et de qualité. A savoir que le magazine a déjà offert dans les années 1870 et début 1880 des machines à vapeur fabriquées par Buckman Company, à New York avec le même but. C’est ainsi que Weeden produit une belle machine à vapeur verticale, de qualité et fonctionnant à merveille, le modèle N°1, ce qui entraînera une commande de 10000 exemplaires, sachant qu’un exemplaire est vendu pour le prix de $1.00. Le modèle N°1 apparut pour la première fois dans l’édition du magazine d’octobre 1884, et sera fabriqué jusqu’en 1905. La compagnie fabriquera aussi par la suite des étuis à peignes, des coffres-forts, ou encore la fameuse Lanterne Magique Weeden.
William N.Weeden meurt en 1891, et la compagnie fut reprise par un employé de la firme qui était le représentant, William Ritchie.
C’est dans les années 1890 que la compagnie Weeden a développé sa ligne de machines à vapeur jouets, possédant une base en fonte, une grande chaudière en laiton, des pièces nickelées et elles étaient plus réalistes. Durant les premières années de fabrication, les machines étaient chauffées seulement grâce à ce que les Américains appelaient de l’alcool de bois, c’est-à-dire de l’alcool dénaturée, hormis le modèle N°20 qui pouvait aussi être chauffé avec du pétrole lampant ou d’autres types de combustibles liquides. C’est en 1926/1927 que fut introduit le chauffage électrique sur quelques nouveaux modèles, et c’est à cette même période que certains modèles existant auparavant ont été modifiés en recevant ce chauffage électrique, et reçurent également un nouveau numéro de modèle à l'occasion. Avant 1940, il y avait au moins 110 modèles de jouets à vapeur produits, incluant les machines stationnaires, les bateaux et les mobiles (locomotives, tracteurs, etc...). Malheureusement, la compagnie sera vendue en 1942 à "National Playthings". Les différentes fabriques abandonnèrent la vapeur comme énergie, remplacée par les moteurs Diesel et électriques, et les nouveaux propriétaires réduiront la gamme de jouets à vapeur, qui propose désormais seulement six modèles, dont deux chauffés à l’alcool. C’est en 1952 que cessa la fabrication de ces jouets, et les différentes machines permettant la fabrication des jouets à vapeur, ainsi que les moules et les brevets sont rachetés pour $800 par "Security Signals Inc", qui seront gardés quelques temps avant de disparaître.
Avec plus de 110 modèles de jouets à vapeur de tout genre, ainsi que de nombreux accessoires à entraîner et d’autres jouets( moteurs électriques, cuisinières électriques, etc...) fabriqués, la compagnie Weeden a laissé derrière elle un héritage mémorable.

 
Wilesco

logos des années 1950 ?

 

années 60/70?
Wilesco
Du travail de l'aluminium aux machines à vapeur en laiton ou l'histoire de la société Wilesco.

La société Wilesco - Ets. Wilhelm Schröder GmbH & Co. -, fabricants de produits en métal a été fondée en 1912 par Wilhelm Schröder. Au début, la production de Wilesco portait sur des couverts en aluminium et des garnitures de présentation d’après le procédé de fonte en coquille. Certains de ces produits font toujours partie du programme de fabrication Wilesco, telles les louches de grande dimension dont une grande partie est exportée. Au début des années 20 débuta la fabrication des couverts et casseroles en aluminium pour dînettes (jouets appelés aujourd’hui "jouets ménagers"). Nous pouvons remercier ceux qui ont pris cette décision, car, au moment de la crise économique mondiale de la fin des années 20, de grandes quantités de petits raviers pour dînettes garnis de couteaux, fourchettes et cuillers étaient exportées aux Etats-Unis. L’entreprise Wilesco a pu ainsi sortir indemne de cette phase économique difficile.

Tandis que la vente des couverts simples en aluminium diminuait, les possibilités de fabrication dans la fonte en aluminium en coquille ainsi que dans la fonte en aluminium et en zinc ont été élargies et adaptées aux besoins du marché.

Les produits en fonte d’aluminium ou de zinc sont surtout utilisés comme pièces d’embrayage et de raccord dans l’industrie automobile et dans l’industrie électrique. Bien entendu, les pièces en fonte pour les machines à vapeur Wilesco, tels que des volants ou des tiges, sont produits par l’entreprise.

Relativement tard, en 1950, a démarré la fabrication des miniatures de machines à vapeur Wilesco. La clientèle existait déjà: c’était celle des dînettes. Wilesco a très vite réussi à se tailler une part appréciable du marché grâce à l’esthétique des modèles et à la haute qualités des produits. Dès 1966, le modèle mobile de la machine à vapeur Wilesco "Old-Smoky" a été mis en fabrication. Ce modèle est une reprodution très fidèle de l’original. En 1987, pour le 75ème anniversaire de la création de Wilesco, une voiture des pompiers à vapeur a été fabriquée. Ce modèle, se basant sur un original de MAGIRUS de 1904, remporte un grand succès. C’est avant tout ce genre de jouet de très haute technicité qui, grâce à sa présentation réussie, a sa place sur le marché du hobby et du modélisme. Environ 50% du chiffre d’affaires sont réalisés par la vente des machines à vapeur.

La superficie de production atteint environ 15.000 m2. Au cours des dernières décennies, les locaux ont été plusieurs fois agrandis. Les machines à vapeur Wilesco sont exportées dans le monde entier où elles ont leur place dans le domaine du jouet et du hobby. Aujourd’hui, Wilesco peut s’enorgueillir d’être le plus grand producteur de maquettes de machines à vapeur de qualité.

 
 
Jensen
Jensen
Cette firme américaine fabriquait des machines à vapeur depuis 1932, et en fabriquent encore de nos jours.
La production se déroule tout comme autrefois, sans CNC les machines ou d'autres outils modernes.
La production est assez à fort coefficient de travail, et cela a son incidence sur le prix. Il est les machines relativement simples, mais la chaudière et le socle bon marché et un peu "simples".
La production semble faite plutôt dans un but "éducatif" 'et les collectionneurs prétendent. Qu'il y a des modèles plus rares et surtout chers, il paraît que ceux-ci aurait été produits en fabrication limitée, est ce une astuce pour les vendre plus cher?
Toujours est-il que certains modèles il faut bien l'admettre sont très difficiles à trouver alors que d'autres , même assez anciens se trouvent facilement et à très bon prix.

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Sachsenmeister

Lla marque Sachsenmeister était fabriquée en
RDA (République Démocratique d'Allemagne) dans les années 50
Steamco
marque Australienne qui fabrique des machines
de nos jours
 
 
JC Unis (jean comby)
certaines machines de Jean Comby
ont été commercialisées par
ManuFrance





Sur le logo les initiales J. C. sont bien celles de Jean Comby,
mais pour ce qui est du "UNIS-FRANCE"
De nombreux produits anciens (jouets, TSF, ustensiles ménagers, outillages, ...) portent, en plus de leur marque de fabrique, cette mention
"UNIS FRANCE", ce n'est pas une marque mais une protection qui signifie
"Union Nationale Inter-Syndicale" (UNIS), elle a été instaurée par un groupement d'industriels en 1916.

Jean Comby artisant Français à construit des machines à vapeur jusque au milieu ds années 50 sous la marque JC.
Ces machines seront commercialisées avec les bateaux à vapeur NOVA par la maison PRADET, la fabrication sera arrêtée en 1953.
Le premier modèle fabriqué était à simple piston oscillant, le second modèles était à peu près le même que le premier, mais il avait rajouté un socle de fonderie sous le moteur (piston et volant).
Le troisième modèle était équipé d'un cylindre à tiroir cylindrique et d'une grande cheminée séparée, identique à des modèles plus puissants.
Le quatrième modèle s'apparentait aux premiers mais la chaudière était chromée et le moteur était constitué de deux cylindres osillants calés à 170°, c'était un modèle puissant.

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Hobies/Mamod

1936
     
Mamod

1953 à 1957


1937 à 1946

 


1937-1946

1946 à 1953

1957 à 1965 environ

1965 à 1979
comme ce logo est un peu usé,
j'en ai dessiné un nouveau
ci dessous en 4 variantes

1946 - 1953

en passant je signale l'existence de ce Forum de nos amis Anglais
qui est très bien et super sympathique, rendez leurs une petite visite.

cliquez pour aller sur le forum Mamod
Et si comme moi vous êtes amateur de vapeur et que malheureusement
vous ne connaissez pas la langue, vous pouvez utiliser les traducteurs
automatique, vous arriverez toujours vous faire comprendre.

Histoire de la marque

 

Hobbies était et est toujours une société qui commercialise des jouets. En 1934/1935, Geoffrey Bowman Jenkins, arrête sa fabrication de machines à vapeur Bowman, qu’il fabriquait pour la société Hobbies, et la firme Bowman ferme. C’est en 1936 que Geoffrey Malins lance une nouvelle fabrication de machines à vapeur pour Hobbies, complétant ainsi le manque, vendues sous la marque de la société Hobbies. C’est ensuite en 1937 que G.Malins créé sa propre société, Mamod (qui vient de Malins Models), dont ses machines seront désormais vendues sous cette marque. En 1980, Mamod est en redressement judiciaire, arrive à survivre, mais les Malins vendent la société, qui passera ensuite entre les mains de plusieurs propriétaires.

En 1936, G.Malins lance donc la fabrication de la SE1, de la SE2, de la SE3 ainsi que de la SE4 (la même que la SE3, hormis qu’elle possède deux cylindres). En 1939, deux nouveaux moteurs feront leur apparition, la Mamod Minor 1 (surnommée MM1; le moteur est monté sur la chaudière) et la Mamod Minor 2 (surnommée MM2, elle possède deux cylindres opposés, également montés sur la chaudière). Il y a également l’apparition de la SC2, de la SC3 et de la SC4, ce sont respectivement les mêmes machines que les SE2, SE3 et SE4, sauf qu’elles possèdent une transmission montée sur leur base, et la couronne avec les poulies, montées au dessus du moteur, disparaissent donc (apparemment, ces trois machines remplaceraient les SE2, SE3 et SE4 ; elles sont aujourd’hui très rares).
Malheureusement, la fabrication des machines sera interrompue en 1939/1940 à cause de la Seconde Guerre Mondiale. En 1946, la fabrication est relancée, mais il y aura seulement 3 moteurs, la MM1 qui reste inchangée jusqu’en 1950, la SE1 dont peut de temps après (toujours en 1946), la cheminée montée sur le socle sera dorénavant montée sur la chaudière, et la SE2. Un prototype de SE4 sera produit, toujours en 1946 (il est aujourd’hui entre les mains d’un collectionneur), mais la SE4 ne sera jamais commercialisée. Ce n’est qu’en 1948 que la Minor 2 sera relancée, mais cette fois-ci avec qu’un seul cylindre (c’est donc pour ceci que la MM2 d’avant guerre, avec deux cylindres opposés, est très rare, puisque produite seulement à 100 exemplaires). Ensuite, la SE3 est à nouveau fabriquée à partir des années ‘60 (peut-être fin des années ’50), mais ce n’est pas la même que la SE3 d’avant guerre, puisque les machines ont évolué depuis, et la SE3 possède cette fois-ci deux cylindres (elle correspond surtout à la SE4 d’avant guerre). Il y aura donc nombreuses évolutions au fil du temps, comme les bases plates des machines, nommées en Anglais flat bases, remplacées en 1954 par les bases relevées (en Anglais raised bases), comme celles que l’on a l’habitude de voir aujourd’hui, ou encore les montages avec des vis remplacés par les montages avec rivets en 1965, les volants à 6 branches remplacent les volants pleins en 1948 pour les SE1 et SE2, un peu plus tard pour la MM1, etc... En 1967, les SE1 et SE2 sont renommées pour devenir SE1A et SE2A, dont cette dernière recevra un levier d’inversion de marche. Toutes ces machines seront arrêtées en 1979, pour être remplacées par la série des SP, dont certaines seront arrêtées en 1984, et dont les autres sont toujours fabriquées.

En 1961, Mamod lance aussi la fabrication des machines mobiles, d’abord avec le rouleau-compresseur SR1, puis en 1963, avec le tracteur TE1 (renommé TE1A en 1967), puis avec de nombreuses autres machines (SA1, DV1, SW1, etc…), dont la plupart sont toujours produites aujourd’hui.

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Meccano

Scotland Society badge
Meccano crée Dinky Toys
L'histoire de Dinky Toys débute par celle de Meccano, en 1901. Plus exactement, elle fait suite au succès des
"Hornby Modelled Miniatures". Ce sont des voitures et des camions apparus en 1933 pour enrichir les circuits de trains Hornby crés par Meccano. En effet, ces jouets vont créer une demande telle que Meccano va décider de leur dédier une marque. Ce sera Dinky Toys (traduction française : petit ou précieux jouet) créée en 1934. Contrairement à ce que l'on peut entendre, ce n'est pas
Dinky Toys qui est à l'origine de l'échelle 1/43. C'est en effet CR (Charles Rossignol) qui, au début des années 1920, réalisera les premiers petits véhicules en tôle à cette échelle. On peut toutefois accorder à Dinky Toys le fait d'avoir imposé cette échelle à pratiquement toute sa gamme. La guerre et ses pénuries de matières premières conforteront le 1/43 comme la meilleure des échelles de réduction en rapport à la faible quantité de Zamac exigée. De plus, avec cette taille, une Mercedes 190 SL loge dans la poche d'un pantalon...
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Bowman

Genuine Bowman
La fabrique "Bowman" à Dereham a fabriqué des machines entre
1926 à 1935
Geoffrey Bowman Jenkins commença en 1917 à fabriquer des jouets en bois, puis, il fonde la firme "The Woodcraft Patents Co", avec laquelle il commencera à fabriquer des moteurs à vapeur pour Hobbies à partir de 1922. Il fabriquera par exemple un moteur à vapeur pour bateaux, le "Peter Pan", qui est vendu monté dans un bateau portant le même nom, ou vendu seul, ainsi que des bateaux à vapeur comme, en plus du "Peter Pan", le "Miss America", le "Steam Tug" ou encore le "Peggy". Il fabriquera aussi des machines à vapeur stationnaires, toujours pour Hobbies, comme le modèle Hercules ou encore le Demon, mais aussi pour "Worboys & Smart" avec qui il s’est associé, avec plusieurs modèles de machines stationnaires toutes plus ou moins semblables, sous la marque déposée Wormar, avec par exemple les modèles Elite, Trojan ou encore Super, ce dernier possèdant deux cylindres opposés (certaines machines, dont les Wormar, ont apparemment été aussi fabriquées avec la nouvelle firme Bowman Models).
C’est en 1926 qu’il créa la firme "Bowman Models" (à Dereham, Norfolk), avec laquelle il fabriquera de nombreux modèles de machines à vapeur stationnaires, des bateaux (dont certains à vapeur aussi), ainsi que des trains à vapeur. Mais apparemment, ce n’est qu’en automne 1927 que sort le premier modèle estampillé Bowman (voir logo si-dessus à gauche), le E101. La première locomotive Bowman ne sera commercialisée qu’en 1928, et le premier bateau vendu sous la marque Hobbies-Bowman (voir logo si-dessus à droite) ne sera pas commercialisé avant le printemps 1930. De nombreuses machines à vapeur stationnaires seront fabriquées, allant du modèle 101, le plus gros, au 180. Deux d’entre eux possèdent deux cylindres, le modèle 122 et 140, et la plupart possèdent une couronne permettant d’avoir une meilleure démultiplication pour entraîner des accessoires (Bowman Models en vendra d’ailleurs, mais soit disant fabriqués par Doll), seuls le 167 et le 180 n’en seront pas équipés. Toutes ces machines seront montées sur une base en métal, perforée sur tout le tour pour pouvoir y adapter du Meccano, et ceci est indiqué par le "M" précédent le numéro du modèle. Mais quelques modèles seront aussi proposés avec une base en bois, comme le 101, le 135, le 158 ou encore le 167, et ceci est indiqué par un "E" précédant le numéro du modèle. A savoir que quelques modèles de machines stationnaires seront vendus sous la marque Hobbies, dont certains en kit à monter comme le modèle Hercules commercialisé par Hobbies entre 1927 et 1932, ou le modèle Lion entre 1928 et 1939, qui est quasiment le même que le E101. Il fabriquera aussi les machines stationnaires de marque Wormar, comme précédemment dit, mais apparemment jusqu'au années '30, voire même avant. Ensuite, quatre modèles de locomotives seront fabriqués, le 234 qui est le plus gros modèle, le 265, le 300 et enfin le 410 qui est le plus petit. Plusieurs modèles de wagons seront également fabriqués, et des kits complets incluant la locomotive, des wagons et les rails seront proposés. Enfin, quatre bateaux à vapeur seront vendus sous la marque Hobbies-Bowman, le Swallow, qui est le plus petit, ensuite le Snipe, le Eagel et enfin, le plus gros, le Seahawk qui est le seul à posséder un moteur à deux cylindres, mais aussi cinq bateaux avec des mécanismes différents, le Tiger et le Panther utiliseront un mécanisme à ressort, que l’on remonte pour actionner le moteur, tandis que l’Aeroboat 1 et 2 et le Greyhound utiliseront un simple élastique. Mais quelques bateaux seront encore vendus sous la marque Hobbies, deux modèles de Peggy, ainsi que le Pioneer.
En 1935 environ, Geoffrey Bowman Jenkins arrêta la fabrication des jouets à vapeur, et c'est dans les années 1930 qu'il créa le nom Jentique, avec lequel il se lancera dans la fabrication de meubles, avant de fonder la firme Bowman Jenkins, avec laquelle il fabriquera des bateaux modèles réduits ("Bowman Racing Yatchs") jusqu’à sa mort en 1959, et qui sera reprise par son fils Max jusqu’à sa retraite en 1982.

Luton Bowman


Luton Bowman

Luton Bowman
Bowman Histoire de la marque
Quelques temps avant la Seconde Guerre Mondiale, l’entreprise Piece Parts and Assemblies Ltd a été fondée à Luton pour fabriquer des composants et des sous assemblages, particulièrement pour l’industrie aéronautique. Cela a naturellement été florissant durant la guerre, mais dès 1945, une fois la guerre terminée, cela posa problème à la société, puisque les besoins en avions baissent énormément. Le directeur général de cette époque a donc pensé à faire de nouvelles gammes de produits pour relancer l’affaire. La marque déposée Bowman est donc rachetée, mais il n’y a apparemment aucun lien avec l’ancienne société Bowman de Geoffrey Bowman Jenkins. La nouvelle firme est donc installée dans un coin du site de la grande firme Piece Parts and Assemblies Ltd. Leurs premiers produits étaient donc les modèles réduits de machines à vapeur stationnaires, dont quelques modèles ont été faits à la fin de l’année 1945, mais la production ne commencera réellement que l’année d’après, soit en 1946. Il y a donc trois modèles fabriqués, le plus gros étant la PW203, avec un sifflet, un régulateur de vapeur, et un huileur placé au dessus du cylindre. Les quatre coins de la base sont perforés de plusieurs trous pour y adapter du Meccano, et les deux lettres B et M sont écrites en relief sur le support de la chaudière. La deuxième machine, la PW201, est bien plus petite, elle ne possède ni sifflet, ni régulateur, ni huileur, la base est perforée tout autour, également pour pouvoir adapter du Meccano, tandis que la cheminée est placée sur la chaudière, et les lettres B et M ne sont pas présentes sur le support de la chaudière. Enfin, la troisième machine est la PW202, c’est la même que la PW201, sauf que le moteur se trouve sur la chaudière, comme les Mamod Minor 1 ou Minor 2. D’ailleurs, on voit bien que la PW202 est construite à partir de la PW201, puisque son socle est quand même perforé de deux trous à côté du support de la chaudière, pour accueillir normalement les deux vis du support moteur, ce qui est le cas sur la PW201, or, le support moteur est monté sur la chaudière sur la PW202. On peut peut-être également parler d’un quatrième modèle, la PW204, qui est la même machine que la PW203, mais elle possède deux cylindres opposés. A ce jour, qu’un seul modèle complet avec sa boite (qui est celle de la PW203, avec un tampon sur le couvercle : "Bowman PW204 Made in England") est connu, est-ce peut-être un prototype unique ?…
En 1946, Mr. Bryant rejoint cette firme, et commence à fabriquer des moteurs à vapeur marins, dont certains sont vendus seuls, les autres sont vendus installés dans des bateaux. L’un de ces bateaux est appelé Snipe, et ressemble énormément au bateau Bowman d’avant-guerre du même nom. Un bateau plus élaboré suivra, avec un plus gros moteur de conception semblable à celle des versions stationnaires. Mais le cylindre oscillant du moteur relativement peu réaliste ne le satisfait pas, et cherche donc ensuite à faire quelque chose d’un peu plus réaliste pour quasiment le même prix. C’est ainsi que naît en 1948 le moteur Bowman-Bryant, un moteur ingénieux et fascinant à double cylindres, vendu seul et monté sur une base en bois polie avec un logo Bowman, ou monté dans le plus gros bateau fabriqué, le Sea Jay, et il possède lui aussi les deux lettres B et M sur un fond rouge, le tout sur le bloc moteur. Au total, quatre bateaux seront fabriqués, le Snipe qui est le plus petit, le Swallow, le Seahawk monté avec un moteur à double cylindres opposés horizontalement, et enfin, le plus gros, le Sea Jay monté avec le fameux moteur Bowman-Bryant.

La firme pensera aussi à fabriquer d’autres jouets, tels que des jeux de Casino, mais elle entrera dans des difficultés financières avant d’avoir commencé la fabrication de ces jouets. Peu de produits seront fabriqués, et le nombre de machines à vapeur stationnaires et bateaux à vapeur produits n’a probablement pas excédé quelques centaines pour chaque modèle. De plus, vers la fin de la vie de la société (probablement en 1949), les machines à vapeur stationnaires étaient vendues comme des kits de "bricolage", elles étaient vendues en pièces détachées et devaient être montées par les acheteurs, ceci permettait de les vendre à bon marché et d’éviter la nouvelle taxe d’achat. En 1950, le stock de moteurs et de bateaux sera racheté en lot, et les produits seront vendus à moitié prix.

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EMPIRE
 
STUART
 
S. E. L.

Histoire de la marque

La Société Signalling Equipment Limited était une filiale du fabricant de jeux et jouets J. & L. Randall Ltd. installé à Potters Bar dans le Hertfordshire. Les modèles SEL ont été produits entre 1946 et 1965. Durant ces années, ils constituaient l'un des principaux concurrents de la marque Mamod.
SEL a été pionnier dans l'utilisation du plastique thermo-formé pour la fabrication des accessoires mais aussi pour les paliers des blocs moteurs des deux plus gros modèles de machines à vapeur.

La gamme SEL comprend quatre modèles de machines à vapeur ("Minor" n°1520, "Junior" n°1530, "Standard" n°1540, "Major" n°1550), un modèle pour bateaux et plusieurs accessoires.

NB :
La Société J. & L. Randall Ltd. produisait également des jouets sous la marque Merit, très populaire dans les années 50 et 60. Certaines machines SEL ont donc aussi été vendues sous la marque Merit. Voilà qui explique les différentes marques que l'on peut trouver sur les boîtes ou notices par exemple...



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Kraus Mohr

Les plombiers Wilhelm Krauss, Johann Mohr, Emil Bell et Mathias Lechner ont établi le 1 janvier 1895 une usine pour la production de jouets de tôle. L'accent de la production était avec des machines à vapeur simples et des moteurs aériens chauds aussi bien que des accessoires vapeur. Les jouets où commercialisé par grands éditeurs comme Ullmann et Engelmann, Fürth, A. Wahnschaffe, Nuremberg parmi d'autres. En plus de ceci, ils cherchaient aussi la collaboration avec d'autres fabricants de jouets à vapeur. Pour Bing étaient des machines à vapeur et quelques types moteurs à air chaud fabriqués, mais aussi la série d'accessoires vapeur simples. Il y a aussi des indications sur des relations d'affaires avec les entreprises Carette, Falk et Schoenner.
Caractéristique stylistique du K.M.*Co. Les machines à vapeur et des moteurs à air chaud sont la formation des parties de tôle cylindriques. La chaudière couvre, des dômes à vapeur.

Seulement quelques années après que l'entreprise a été établie - autour de 1901 - les partenaires sont évidemment entrés dans les conflits qui ont mené à la séparation. Krauss, Mohr et Lechner retraité de l'entreprise, qui a continué sous le vieux nom pour peu de temps par Emil Bell et son avocat Anton Ross, un homme d'affaires Nuremberg. La raison sociale K.M.*Co. Disparu en 1903 et a été changé à E. Cloche et B. Breitenbach. L'entreprise a existé sous ce nom jusqu'à 1919. Il n'était pas très parlant et si de nouveaux jouets ont été produits ou si la production ) continué ce fut sans grand succès.
Directement après départ de l'entreprise W. Krauss et J. Mohr a établi une nouvelle entreprise de jouet, Mohr et Krauss, basé dans Hochstraße 23, Nuremberg. Probablement une grande partie des outils avait été emportés de K.M.*Co., comme il y avait beaucoup de ressemblances stylistiques entre les jouets des deux entreprises. Cependant, il est nécessaire de préciser que quelques machines à vapeur et accessoires n'était pas évidente pendant la phase transitoire des deux entreprises. L'identification des jouets est difficile en raison de ces problèmes de phase transitoire et le fait que l'on remarque seulement rarement leurs jouets qui s'appliquent particulièrement aux accessoires à vapeur. Une caractéristique cohérente de K.M.*Co., M*K à l'entreprise de successeur WK (leur marque déposée est presque toujours attaché aux jouets) semble être les quatre - a parlé la roue motrice des accessoires à vapeur
Il y a trois brevets connus par M*K, cependant aucun ne s'est rapporté aux jouets de vapeur. En plus des machines à vapeur, des moteurs à air chaud et des accessoires à vapeur l'usine a produit des grues jouet en tôle et d'autres véhicules .
Même avant la Première guerre mondiale, il semble que la production de machines à vapeur et des moteurs à air chaud ont été abandonnée. Le centre de la production est resté sur des accessoires à vapeur, dont beaucoup étaient un mélange de lithographie et peints à la main. Au 28 décembre 1917 W. Krauss est devenu le propriétaire unique de M*K, probablement en raison de la mort de J. Mohr. Après la guerre, la production de jouets en étain a été continuée, toujours sous le nom M*K. Des données plus détaillées sur le nombre de salariés, le volume de production, ne pourraient pas etc encore être déterminé.
Le 19 avril 1923, l'entreprise a cessé d'exister sous son nom précédent et est maintenant devenue Wilhelm Krauss. Le siège social n'a pas changé. Le principal de la fabrication était des accessoires toujours à vapeur mais il a changé significativement vers des marchandises simples et bon marché. Une série entière d'accessoires simples a été produite pour J. Falk et a offert dans leurs catalogues de 1925. Du milieu des années 30, une marque déposée révisée a été utilisée en parallèle avec la marque déposée utilisée depuis 1923. Les deux marques déposées apparaissaient toujours comme des illustrations lithographiques.
L'entreprise W.K a fait faillite le 23 juin 1938 dans des circonstances qui ont toujours besoin d'une clarification exacte. Des raisons politiques ne doivent pas être exclues. Les outils et les machines ont été emportées par le Metallspielwarenfabrik Keim et co., Nuremberg.
Il y avait une succession des entreprises qui ont fonctionné comme Krauss, Mohr et l'Entreprise de 1895 à 1903, Mohr et Krauss de 1901 jusqu'à 1923 et Wilhelm Krauss de 1923 jusqu'à 1938. Les entreprises diverses ont fait des jouets colorés. Ils ont produit des manèges de chevaux de bois.

Beaucoup de jouets Krauss peu coûteux ont été faits pour l'exportation pour les États-Unis.

 
Sorpion

ce logo est celui de la machine de mon ami tmuir du forum Mamod

voici ses machines, les deux de gauche sont des "Scorpion"
marque Australienne, et celle de droite est aussi une machine
de fabrication Australienne
(cliquez sur la photo pour l'agrandir)

Cliquez pour agrandir
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Mersey


Mersey, l'histoire de la marque.

Les machines à vapeur Mersey ont été produites à Liverpool entre 1934 et 1939. La production a cessé au début de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque les métaux ont été requis pour l’effort de guerre, bien que la publicité ait continué en 1940. De plus, l’usine a été bombardée pendant la guerre. Plusieurs machines stationnaires à vapeur ont été produites, ainsi que deux bateaux à vapeur et des accessoires à entraîner avec les machines. Les machines stationnaires étaient montées sur une base en bois (qui semble être du contreplaqué), et suivant les modèles, possédaient un, deux, voire trois cylindres, ainsi qu’une transmission montée sur la base. Les modèles 51, 52 et 53 ne possédaient qu’un seul cylindre, monté verticalement sur le 51, à 45° sur le 52 et le 53, ce dernier avait aussi une transmission montée sur la base. Viennent ensuite le modèle 54, avec deux cylindres montés verticalement, l’un à côté de l’autre et une transmission, et le modèle 55 avec trois cylindres montés en étoile, avec une transmission également. Certains modèles possédaient un inverseur de marche qui permettait aussi de régler la vitesse de rotation du moteur, cette option était indiquée par un "R" qui suivait le numéro du modèle. Certains modèles étaient aussi équipés d’une couronne qui permettait une démultiplication plus importante pour entraîner des accessoires, cette option étant indiquée par un "G" après le numéro du modèle, et avec le "R" si l’inverseur de marche était lui aussi présent. A noter que le modèle 54 était proposé avec une dynamo en option, indiquée par un "D", et que l’option "G" n’était pas proposée. De plus, le 51 n’était proposé avec aucune option, et le 55 avait, quant à lui, seulement l’option "R" proposée. Il existe aussi un modèle avec deux cylindres opposés (numéro de modèle introuvable jusqu'à présent), avec une transmission montée sur la base, sûrement le modèle stationnaire le plus rare de la gamme Mersey. Viennent ensuite deux bateaux à vapeur, très rares aussi aujourd’hui, le "Miss Mersey 1" et le "Miss Mersey 2", dont les coques en bois ont été fabriquées pour Mersey par Star Yachts of Birkenhead, une firme fabriquant des bateaux modèles réduits, fondée dans les premières années suivant la Première Guerre Mondiale.

 

 

Robert Fulton

 
Charles Rossignol
C. R.
Entreprise française fondée par Charles Rossignol qui a produit des jouets pour la plupart en tôle lithographiée de 1890 à 1962.
 
 
Kookaburra

Fabrique Australienne
de nos jours
 

Radiguet

Firme créée à Paris en 1872. Le nom de son fondateur devint très vite connu pour les belles machines à vapeur,
les locomotives à vapeur vive et les bateaux à vapeur aux belles pièces en laiton poli. Une association avec MASSIOT est
conclue en 1889. Mais il est problable que la firme n'ait guère duré au-delà des premières années du XXème siècle

 

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